LA FONCTION D’ÊTRE 2/2

’Franchir l’abîme’’

abime

4 – LA FONCTION D’ÊTRE 2/2

  • Introduction,
  • Réalisation,
  • Temporalité de l’être,
  • Être selon mon choix,
  • Le rêve de l’être,
  • Les raisons de l’être,
  • Les façons d’être,

5 – Conclusion :

  • La finalité de l’être.

4/1 – Introduction :

Bonjour à toutes et tous,

Et merci d’être présents et de consulter ce site.

Les statistiques de visite montrent que vous consultez un article pris un peu au hasard selon votre choix ou que vous suivez régulièrement la sortie de chacun.

À ce jour, vous avez réalisé 6000 consultations, et vous êtes plusieurs centaines d’abonnés.

Ceci m’a permis de garder ma motivation.

C’est aussi plus de 100 commentaires positifs qui m’ont beaucoup touché. Ainsi se trouve servie la fonction d’être, pour vous comme pour moi.

4/2 – Réalisation :

Aujourd’hui se présente l’hypothèse de la réalisation de l’être. Et c’est bien une hypothèse ; dans la première partie, il a été montré qu’un « étant de l’être », définissable et immuable est hors de notre portée. Le supposer serait orgueil démesuré -voir sacrilège. Pour autant cette quête peut se représenter comme un chemin, un voyage qu’il est sans doute souhaitable d’accomplir le mieux possible.

Pour y inviter, il convient d’examiner la signification de réel, racine du mot réalisation. Apparemment simple, c’est une question difficile. A priori bien sûr, je sais ce qui est et ce qui n’est pas. Cependant cette quête, qui est celle de l’ontologie évoquée précédemment, n’a pas abouti. L’être humain dans sa nature – ou son orgueil – a initié trois orientations pour tenter de la résoudre :

la recherche scientifique, essentiellement par l’identification précise de ce que serait la matière.

-La quête philosophique, dans une recherche de sens au-delà de la matière.

La spiritualité, dans une espérance infinie que la vie humaine aurait une dimension plus élevée et éternelle.

Aucune de ces trois orientations n’a abouti.

– Pour ce qui est de la matière, même la récente découverte du boson de HIGGS n’en a pas permis l’identification réelle. Ce fameux boson permet seulement d’expliquer la notion de masse. Le réel, la matière donc le vrai, nous échappe toujours.

– Pour ce qui est de la quête philosophique qui consiste à définir des valeurs absolues, il en est de même. Elle peut permettre l’établissement de belles convictions et la tentative de les mettre en œuvre, mais pas de les établir en valeurs absolues.

– la spiritualité constitue une sorte d’issue – ou de sortie – de ces dilemmes. En effet, elle ne participe d’aucune preuve indiscutable. Elle peut donc être rêve, illusion, fuite, ou quête de perfection et d’éternité. Par conséquent, elle ne peut être et n’est pas, l’établissement du réel et de la vérité.

Alors ?

Alors, la réalisation de l’être est une hypothèse au bas mot illusoire, en second degré orgueil de l’humain qui se croit être, et en troisième degré sacrilège dans l’identification à :

« Je suis Celui qui Est. »

Il pourrait y avoir ici désir, tentation, ou décision de baisser les bras. Ce n’est pas mon choix pour le moment. Après avoir examiné l’hypothèse de réalisation de l’être, je propose de revenir à la définition de l’être.

4/3 – Temporalité de l’être :

Nous sommes convenus précédemment que « l’étant de l’être » ne pouvait avoir sens, et qu’il était proposé le choix dynamique du devenir de l’être. Cela ne signifie pas que l’être n’a pas de passé. C’est même sur lui et à partir de lui qu’il construit son devenir. Mais qu’en est-t-il du présent de l’être, Et là encore revient cette aspiration à un «étant de l’être». Et bien, le temps que je le dise ou que je l’écrive, il a disparu dans l’écoulement du temps. Je peux lutter et affirmer : « j’existe maintenant ! »

  • Ah bon, c’est-à-dire quand ?
  • Et bien, dans cet instant, cette minute, je sais que je suis et que j’existe. »
  • Oui mais cette minute va s’écouler et disparaître dans le flux du temps.
  • Peut-être, d’accord, mais à cette seconde, je te parle, et je sais que je suis.
  • Certes, mais cette seconde est passée… »

Si je poursuis ce raisonnement jusqu’au milliardième de seconde, je risque de conclure que je n’existe pas !

Là, ça devient dur…

Pourtant, tout à l’heure, j’étais heureux de recevoir un message affectueux d’un de mes enfants ; et quand je vais arrêter d’écrire, je vais faire ma vaisselle… Donc je sais que j’étais – hier – et que je serai – demain- .

Et bien, résumons, la question est celle du temps, de sa nature, de sa réalité, de son sens, de son utilité.

La définition du temps nous est aussi inaccessible que l’instant de création de l’univers. Pourtant, il est permis une conjecture :

‘’Rien ne peut naître de rien et rien ne peut retourner à rien.’’

(@Moraleshabilis).

L’astrophysique et l’examen des macros-systèmes nous proposent un temps linéaire qui contient l’hypothèse de naissance et mort de chacun des éléments qui le composent. La physique quantique et l’analyse des micros-systèmes proposent un temps non linéaire qui contiendrait en permanence passé, présent et avenir. (La validité de la mécanique quantique a principalement été établie par Alain Aspect, physicien français, en 1986).

Dans les articles « la force créatrice de la parole » et « la fraternité sacrée », les lois principales de la mécanique quantique ont été exprimées. Ces premiers articles (approche sociétale) avaient pour objet de suggérer la nécessité d’un changement de paradigme.

  • Être selon mon choix.

Il existe ce changement, il réside dans la résolution d’une très ancienne opposition : science contre religion. Les plus récentes hypothèses en recherche physique sur la matière semblent établir de nouvelles fondations pour la croyance en un principe créateur intelligent. La quête de la grande théorie de l’unification n’a pas abouti pour l’instant. Cependant des éclairages sont apportés par certains jeunes physiciens (Gregg Bradden, Nassim Haramein, Régis Habitbol, Étienne Klein, Jean-Pierre Pharabod, etc…     (- cf film « What the bleep do we know). Entre autres hypothèses, les trous noirs ne seraient plus des sortes de lieux aspirateurs de toutes réalités, matière, énergie et lumière. Ils seraient en quelque sorte trans-formateurs des éléments qu’ils incorporent, pour les restituer dans une forme différente. Ces ‘’tores transformateurs’’ seraient aussi une redéfinition du tout, à partir d’une base de tétraèdres imbriqués (Nassim Haramein).*

etoile-tetraPour rapporter ces hypothèses théoriques au quotidien, il est possible de considérer que chacune et chacun d’entre nous procède de la même manière. Chaque jour je reçois des énergies positives et négatives ; dans ma relation aux autres, à l’environnement, à ma nourriture, ma boisson, etc.…

Et depuis le torus que je suis, je les restitue.

Si je suis éveillé et connecté, je peux choisir ; et faire de toute énergie négative, des énergies positives. Créer de l’union et réduire la séparation.

Ou je peux rester endormi et séparé dans une existence et danse aléatoires que je ne choisis pas.

‘’Torus ou trou noir’’

  • Le rêve de l’être.

Voici présenté une des fonctions d’être.

La première nous montrait que l’être est devenir. Pour autant, La concrétisation précise de ce devenir est-t-elle définissable et assurée ? Bien sûr que non. Ainsi la, la fonction d’être est aussi un rêve ou une utopie.

Suis-je celui que je veux devenir ? Je m’y efforce, bien sûr, mais Il n’est pas certain que j’y arrive. Et puis, ‘’l’incomplétude des systèmes formels’’, (théorème de Gödel) me démontre que cette quête est un rêve permanent duquel je ne m’éveillerai jamais dans cette vie terrestre.

Ce que je suis et deviens reste probablement le plus grand mystère… ‘’Je’’, reste un autre…

Il y a peut-être la possibilité de considérer la fonction d’être comme un voyage. ‘’Mais il n’est point de vents favorables pour qui ne sait ou il va.’’

  • Les raisons de l’être.

Cependant je ne crois pas que la qualité du voyage réside dans l’atteinte du port, du but, de l’objectif. Je crois plutôt qu’elle réside dans l’utilisation que je fais des expériences qu’il me fait vivre. Bien sûr, elles seront plus enseignantes et plus claires si j’ai fixé le cap.

Il y aurait sans doute autant de caps à choisir qu’il y a d’êtres humains sur terre. Cependant nous étions convenus précédemment qu’un principe de base définit – au plus près admissible – la nature de tout ce qui existe : un principe unificateur et un principe séparateur en interaction. C’est un système dont il convient de mesurer s’il sert correctement sa finalité.

Ce n’est plus le cas.

Le principe séparateur domine excessivement. Pour moi, le choix est simple, le cap est défini : tout faire pour le développement de la fraternité universelle.

Encore faudrait-il que j’y trouve véritablement mon compte pour me maintenir sur le cap. Ceci est résumé dans une des valeurs proposées dans « l’excellence relationnelle » :

« Ce que je fais de bien à l’être de l’autre, dans son rapport avec lui-même, élève et grandit mon être ; ce que je fais de mal à l’être de l’autre, dans son rapport avec lui-même réduit et avilit mon être. »

  • Les façons d’être.

Il s’agit en cela d’un domaine extrêmement délicat. Il n’est pas un être humain qui pourrait avoir prétentions à dicter sa conduite, ses idées, ses croyances et ses actes, à un autre humain. Par conséquent, il ne peut être question que de les suggérer. Là encore, dans quel but ? Dans quelle orientation ? Et pourquoi ?

Au risque de choquer, je vais citer Maharishi Mahesch Yogi, initiateur de la méditation transcendantale:

« On aime que soi ! »

Cette affirmation provocante invite cependant à réflexion. J’aime un certain nombre de personnes, mais qu’est-ce que j’aime ? Bien sûr, elles ont d’importantes et appréciables qualités… Mais j’aime avant tout l’image de moi qu’elles restituent dans leur regard et leurs comportements…

Puisqu’il est question ici des façons d’être, elles incluent principalement la manière d’être par rapport aux autres.

Il est proposé dans les outils de ‘’l’excellence relationnelle’’ de concrétiser : tu es toi, je suis moi, et puisque tu es toi et que je suis moi, alors nous sommes. Et dans ce ‘’nous sommes, je suis toi, et tu es moi. Ainsi est atteint le Millenium : la coévolution d’êtres humains, sujets d’eux-mêmes pour devenir citoyens du monde : un ‘’corpus humanitatis’’, voué au bonheur et à l’accomplissement de chaque individu. (cf. Du paraître à l’être).

  • La finalité de l’être.

Vient le moment d’aborder le plus difficile dans le questionnement : pourquoi suis-je ? Le tableau global de l’altérité nous a présenté une proposition : tout humain et vie humaine est unique et donc création. Ce qui précède dans cet article suggère que rien ne retourne à rien. Ceci exclut qu’une création soit éphémère, fugace, et disparaisse dans le brouillard d’un temps linéaire qui effacerait tout.

Mais alors, où va-t-elle ? La physique quantique permet de formuler une hypothèse : toute création rejoint l’infinité des potentiels possibles d’univers qui peuvent émerger, et puisqu’il n’en existe qu’un seul manifesté, (principe de l’effondrement des possibles) je peux décider de participer à celui que je choisis et décide, ou ignorer mon immense responsabilité.

Ainsi se résume pour moi ‘’être ou ne pas être’’.

Anecdote personnelle :

Lumières…

Un site visité récemment suggère une photo d’ampoules électriques comme la lumière de chacun à rendre plus forte par leur rassemblement.

A partir de cette image, une conversation tenue avec un ami en déjeuner commun hier me revient en tête.

Je souhaitais lui transmettre la différence entre une connaissance intellectuelle partagée et la vibration d’un cœur « éveillé et connecté ».

J’ai donc exprimé qu’une ampoule électrique ne peut absolument pas allumer une autre ampoule électrique.

Alors qu’une seule bougie peut permettre d’en allumer cent, mille, des centaines de milliers et bien plus encore !

Et même si elle venait à s’éteindre, sa lumière continuerait à briller par celles qu’elle aura allumées…

C’est ainsi que pour moi se compare la lumière de l’esprit, toujours limitée et discutable, et la lumière du cœur, faible et puissante, fragile et infinie, fugace pour l’humain et éternelle dans l’ultime de l’être, qu’est l’Être ultime.

« Tu ne changeras jamais, Christian ; rêveur, utopiste et naïf ! Mais je t’aime tout de même! »

Étonnant ! lui ai-je répondu ; en ajoutant : moi, je sais que de plus en plus de bougies s’allument sur la terre, et qu’un jour elles seront plus étincelantes que toutes les ampoules électriques…

Tu es l’une de ces bougies, vacillante et forte, vivante et patiente, en doute et assurée.

Que tes jours soient illuminés. Puisque tu es ‘’Fleur de Lumière’’ !

bougies 1

prochain article : « de la vie »

Auteur : Christian HYERLÉ

 Partenaire de votre mieux-être : Entretien individuel d’aide et accompagnement en coaching systémique

06 10 02 72 89

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Étonnez-vous, émerveillez-vous…

http://www.youtube.com/watch?v=8ebi2z33N0c

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ÊTRE HUMAIN AUJOURD’HUI

‘’Du progrès POUR l’humain au progrès DE l’humain’’

L’actualité traite principalement de la pandémie par le covid 19 qui atteint tous les pays. Elle démontre que l’humanité dans son ensemble est confrontée à des risques qui franchissent continents et frontières.

Cette infection virale a probablement une origine naturelle, mais elle révèle et réveille les autres risques auxquels nous sommes confrontés pour la première fois dans notre histoire, et qui ont pour origine les activités humaines.

Sans qu’elle soit exhaustive, une liste des principaux peut être suggérée :

  • Liés à l’écologie, (destruction de l’environnement, disparitions d’espèces vivantes, air et eau perverties, catastrophes climatiques, émigrations massives, guerres…)
  • Liés au numérique et à l’intelligence artificielle (réduction à l’homo-économicus, fichages généralisés, restrictions des libertés, gestion mathématique de l’humain et des sociétés.)
  • Liés à la génétique et aux sciences de la vie (manipulations génomiques, risques de guerre bactériologique et virale, transhumanisme, création de ‘’’chimères’’, eugénisme…exploitation économique de la maîtrise des gènes et de la vie…)
  • Liés à la prolifération des armes nucléaires et chimiques, et aux capacités de les envoyer en tous points de la planète.

Il en résulte que les changements et involutions auxquels nous sommes confrontés sont de plus en plus rapides, nombreux et importants. Ils nous sollicitent dans nos capacités d’adaptation individuelles et collectives et plus particulièrement dans notre capacité d’anticipation.

Ils compromettent l’union et stimulent toutes les séparations ; l’humain < > la nature, l’humain < > les autres humains, l’humain < > les autres espèces vivantes, l’humain < > la planète, l’humain < > la vie, et finalement l’humain < > lui-même.

Ainsi se ressent pour beaucoup, une perte de sens, de devenir, et d’espérance.

Et c’est de notre survie en tant qu’espèce qu’il s’agit.

Nous sommes donc convoqués à une nouvelle façon d’être et de devenir.

L’objet de cet ouvrage est d’ouvrir à cette réflexion et d’en proposer une synthèse dans une approche multidisciplinaire. Il se veut support de reconstruction de liens en mutuelles satisfactions et suggestions d’autorités nouvelles et pertinentes au niveau mondial pour les risques planétaires, dans le respect des identités et souverainetés nationales.

En synthèse, il s’agit de passer de la compétition à la coévolution, et ainsi de retrouver sens, devenir et espérance.

C’est un immense chantier.

Il commence par vous, et les deux heures que j’espère de réflexion mais aussi de distraction et de plaisir dans votre lecture de cet ouvrage.

Christian Hyerlé.

               ebook et papier : https://www.amazon.fr/dp/2957273918

                         YouTube : UCbfj3uWmC2Ak1BRiVN9e6QA

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