De la VIE

DE LA VIE ….

terre de feu

 

1 – NAISSANCE DE LA VIE

                                                   2 – BIOLOGIE HUMAINE

                                                   3 – VIVRE POURQUOI ?

                                                   4 – VIVRE COMMENT ?

Bonjour à toutes et tous,

Vous êtes bienvenus depuis votre naissance et bienvenus ici.

Recevez ma gratitude pour ce que vous êtes, et pour votre consultation.

Elle est une preuve que vous êtes en vie.

Cet article est destiné à l’évoquer. Le fait de vivre paraît une chose si ordinaire et évidente qu’il est le plus souvent considéré qu’il n’est pas utile d’y penser, ou d’en parler, ou d’écrire à ce sujet.

1 – NAISSANCE DE LA VIE

Bébé nageur

Le passage de l’inanimé à l’animé il y a environ 3,5 milliards d’années est un événement qui a fait l’objet de plusieurs recherches explicatives. Une expérience a tenté de démontrer cette émergence de la vie (UREY et Miller, 1953, USA)

Mais toutes ces recherches, théories, et expérience n’ont pas permis d’établir une certitude sur l’émergence de la vie. Elle conserve donc son mystère et peut être considérée comme merveilleuse et pour l’instant exceptionnelle. En effet, même si l’existence de très nombreuses exo-planètes est prouvée, il semble que les conditions nécessaires à la naissance de la vie sont peut-être uniques dans notre univers. Et nous sommes le résultat d’une très longue évolution du vivant (végétal, animal, humain), sur 3,5 milliards d’années :

  • d’abord des algues bleues,

  • puis les organismes pré- biotiques,

  • puis les bactéries,

  • puis les premières organisations cellulaires,

  • puis le règne animal, les dinosaures,

  • puis les mammifères,

  • puis les primates,

  • et parmi ceux-ci l’homme.

Une des hypothèses propose que l’émergence de la vie sur terre vienne de l’espace et des météorites. Nous serions poussières d’étoiles (Hubert Reeves)

De l’uniforme à la diversité

Dans l’évolution du vivant, il semble qu’une étape déterminante a été franchie quand le mode de reproduction est passé de la scissiparité (uniformité dans la reproduction à l’identique) à la modification des gènes et leur recomposition différenciée par la sexualité. Ainsi sommes-nous allés du gène à l’hétérogène …

S’il est une suggestion à faire de la définition de la vie ça peut être :

« Organismes uni et multicellulaires auto-organisés et auto-animés. »

Ce qui pourrait contenir la différenciation entre matière animée et inanimée.

Néanmoins, la physique moderne a établi que la matière inanimée, au niveau atomique et moléculaire est aussi auto-animée. Les roches elles-mêmes évoluent et se transforment.

A notre niveau nous pouvons cependant considérer que la vie est mouvement, du plus simple au plus complexe.

2 – BIOLOGIE HUMAINE

Ainsi, chaque naissance d’un être humain, sur les 107 milliards qui sont apparus sur la terre est une singularité unique dans les 6 millions d’années d’histoire de l’humanité.

Elle débute par l’union de deux codes génétiques, qui va donner naissance à un être différent et nouveau, résultat d’une rencontre entre une femme et un homme.

(Ici, une réflexion annexe qui se rapporte à « l’Excellence Relationnelle » et à la coévolution : la négociation dans l’aspect relationnel consiste à trouver et mettre en œuvre la troisième voie mutuellement satisfaisante, au lieu de celles de A et B)

Donc, il résulte de cette union un être nouveau, qui est d’abord un embryon. Il lui faudra 40 à 42 jours pour commencer à être identifiable en tant que futur être humain. Auparavant, il est similaire à tout embryon de mammifère. A partir de 40 jours débute la formation d’organes différenciés.

Pour autant, il semble que cet être futur va repasser par une sorte d’évolution épi-génétique : IL était poisson, puis têtard, puis primate puis fœtus humain formé.

foetus

Néanmoins la complexité de notre code génétique nous différencie plus qu’elle ne le fait pour les autres mammifères. Mais de quelle complexité s’agit-il ?

Physiologiquement nous sommes mammifères, comme les autres. La particularité réside dans l’importance de notre cerveau, capable de traiter, analyser et transmettre beaucoup plus d’informations que tous les autres mammifères.

L’évolution du vivant peut se résumer au développement de la quantité et de la complexité de l’information génétique. Cette évolution a permis de former des sociétés complexes et des civilisations qui à leur tour instaurent des acquis sociaux. Les plus récentes recherches génétiques permettent de poser valablement l’hypothèse d’une inscription génétique des acquis sociaux.

Il convient d’introduire ici une nuance de taille : la déperdition d’information qui mène inéluctablement à la fin physique et l’existence aléatoire de gènes récessifs.

Quoique SHINYA YAMANAKA, chercheur japonais, prix Nobel 2012, a réussi à faire des cellules pluripotentes avec des cellules spécialisées, en reprogrammant leur code génétique pour qu’elles soient capables de fabriquer n’importe quel organe. Ceci ouvre des perspectives médicales extraordinaires. Auparavant il était convenu que les cellules pluripotentes résidaient exclusivement dans  l’embryon et le cordon ombilical.  

Comme affirmé ci-dessus, l’humain se caractérise par son cerveau. (Il est commenté dans des articles précédents). Il en tire souvent fierté, prétention ou orgueil.

D’autres découvertes récentes ont établi que le nombre de bactéries qui vivent dans notre système digestif atteint 1000 milliards d’unités, soit dix fois plus que le nombre de cellules d’un corps humain adulte.

Alors, est-ce nous qui faisons vivre ces bactéries, où ces bactéries qui nous font vivre ?

Voici de quoi retrouver une certaine humilité…

Pour ma part je préfère penser que ce sont les deux puisque je suis adepte de la coévolution symbiotique.

Ces recherches ont aussi montré que l’état de ces bactéries influence notre humeur, notre santé physique, psychologique et psychique. Et certains chercheurs émettent l’hypothèse qu’elles permettraient à distance la transmission d’émotions qui deviennent synchrones.

(Ce qui confirmerait l’intérêt de la méditation transcendentale)

Ce paragraphe sur la biologie humaine introduit un changement massif de paradigme : pour la première fois dans son histoire, l’humain est capable de changer sa propre nature génétique. Un certain nombre considère ceci comme une transgression suprême, qui doit être interdite parce que devant appartenir à Dieu, ou au hasard ou à la nécessité adaptative naturelle. Ainsi sont apparues les institutions et lois sur la bioéthique, et les positions ne sont pas unanimes. Pour ma part je pense qu’une évolution comportementale positive doit être liée à ces évolutions (cf. Excellence Relationnelle)

3- VIVRE POURQUOI ?

L’existence de la vie ne nécessite pas du tout celle de l’humain ; des centaines de milliers d’années de domination par les dinosaures, avant l’émergence d’Homo sapiens-sapiens en témoignent clairement.

Une réflexion et analyse approfondies pourraient conduire à la conclusion qu’il pourrait même être de trop pour le bien de la planète.

Il paraît donc justifié de s’interroger sur son utilité. Si nous nous limitons aux aspects matériels, ça va être dur ; sur ce plan, il exerce une vaste entreprise de destruction.

Il y a 2400 ans, Platon, enseigné par Socrate, distingue trois composantes de la nature humaine (reprises dans l’excellence relationnelle), le système « tête- cœur- corps ». Mais aussi l’hypothèse globale de l’existence simultanée dans un monde matériel et un monde immatériel.

Par conséquent, si nous sommes animés d’une conscience éveillée, nous devrions évidemment choisir de préserver notre monde matériel …

Là, j’ai des doutes…

À moins que le monde immatériel ne propose une ouverture pour un réel progrès de l’être humain. Pourquoi pas ? Mais il faudrait dans ce cas définir autant que possible ce qu’est ce monde immatériel. Il ne s’agit pas de l’échange de biens physiques ; ils sont matériels. Alors, les paroles ?

Et bien non, elles sont propagations dans le monde physique de l’air (cf. la force de la parole créatrice). Ca se rétrécit, et je ne vois ici qu’une hypothèse : le monde immatériel est celui – pas exclusivement – des sentiments, des émotions, de la sensibilité.

Oui, peut-être, direz-vous, cependant il existe des sentiments qui mènent à des comportements destructeurs : la peur, la colère, la tristesse, l’orgueil, la jalousie…

Sans doute, mais il existe aussi la compassion, la tendresse, l’amitié et l’amour (prochain article)

La nature de la vie suggère ici une vocation à développer ou renforcer : développer l’amour pour être heureux et rendre heureux. J’y reviendrai.

(@moraleshabilis : vous voulez du bonheur ? donnez-en, vous en recevrez toujours plus!)

4 – VIVRE COMMENT ?

Cinq étapes de vie peuvent être distinguées, même si elles sont et restent simultanées :

1 – un temps pour apprendre,

2 – un temps pour agir,

3 – un temps pour comprendre,

4 – un temps pour transmettre,

5 – un temps pour partir.

pont vers l'infini

Chacun d’entre nous est né, et quand il est né, il est. Puis il apprend, puis il dit, puis il fait, puis il prévoit, puis il devient et construit, puis il se tait, puis il arrête d’agir et construire, puis il est.

Alors, s’agit-il d’apprendre ou de se rappeler ?

Une ouverture a été proposée par l’article « l’éloge de l’autre ». Il propose qu’apprendre, c’est se rappeler. Se rappeler de quoi ?

Et bien comme le suggère cet article, se rappeler que chacun est toute l’histoire de l’univers, depuis 13,7 milliards d’années… Poussière d’étoiles… Et peut-être retrouver le premier souffle, le premier son, la première parole, le premier acte :

« que la lumière soit ! ».

Dans le quotidien, cela a été développé dans les articles précédents, nous vivons avec trois potentiels : penser, ressentir, agir.

Nous voyons maintenant que pour l’émergence et la régulation des trois potentiels dans leurs interactions, il est pertinent de se baser sur un facteur quatrième. Celui-ci semble résider dans le principe créateur et donc ses intentions. Bien entendu, nous sommes ici dans le monde des convictions et des croyances. De ce point de vue, rien ne peut être prouvé. Cependant, la conscience humaine permet de savoir que le niveau le plus élevé des croyances et convictions réside dans la compassion et l’amour. Non seulement les paroles et actes d’amour, mais l’État d’amour inconditionnel, absolu, Total et éternel qui a créé l’univers, qui a créé l’homme.

En conclusion de cet article je suggère qu’une valeur domine toute les autres et doit faire l’objet d’un enseignement attentif : « respecter, protéger, et aimer la vie ».

Prochain article «DE L’AMOUR»

cet article est particulièrement dédié à ma fille aînée.

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« il n’est rien de plus précieux que son temps de vie, sauf le temps de véritable écoute donné à l’autre. »

« aimes la vie !… La vie t’aimera. »

« Être en vie, c’est être envie. »

Auteur : Christian HYERLÉ

 Partenaire de votre mieux-être : Entretien individuel d’aide et accompagnement en coaching systémique

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Liens profitables et agréables :

http://www.youtube.com/watch?v=fadPjE8lyHU

Ferrat : que c’est beau la vie.

http://www.youtube.com/watch?v=XAryWdDvi4I

Souchon rien ne vaut la vie…

http://www.youtube.com/watch?v=i2hEMKQW-0o

qu’est-ce que la vie ?

http://www.youtube.com/watch?v=iW03SQ3wGOk

je t’aime à la folie….

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le ventre de la terre, chants indiens

3 réflexions sur « De la VIE »

  1. merci pour ce nouvel article bien structuré qui fait réfléchir. Profitons de ce Don qu’est la vie;en La et en Nous respectant pour tenter de retrouver notre Origine…divine ou autre?
    Je crois aussi qu’il y a une vie après celle-ci; j’y crois en tout cas mais ce sera sans doute à développer ultérieurement. A bientôt. PHILIPPE

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