Amour & élévation – 5/5

Bonjour à toutes et tous,

Cet été ne vous a peut-être pas permis de profiter d’un soleil resplendissant et fidèle. Il se peut cependant que les jours pluvieux permettent des rêveries absentes en d’autres temps. Et certaines et certains qui ne sont pas encore partis peuvent espérer des lendemains plus radieux.

Je vous les souhaite.

Pour moi, hospitalisé depuis le 5 mai jusque fin septembre, il s’agit de retrouver une meilleure santé. C’est aussi l’opportunité d’un regard et d’une réflexion sur un parcours de vie. Il a été dérisoire et exceptionnel, affreux et magnifique, dramatique et jubilatoire.

Il m’a appris, bien que je ne sache rien : sans ce qui n’est pas, ce qui est, n’est pas ;

Sans la haine, point d’amour ; sans mort, point de vie ;

Donc sans fin, point de début…

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5/5 – AMOUR ET ÉLÉVATION

L’illusion d’un amour construit me conduit, pour l’utopie et la distraction, à poursuivre sur une autre idée. Elle procède de la nature et du fonctionnement de notre cerveau. Plus précisément du fait qu’un hémisphère exerce un principe séparateur, qui se rapproche de masculin, l’autre un principe unificateur, féminin.

J’ai proposé, à ce sujet, que le fonctionnement optimum de notre cerveau, donc l’efficacité comportements-solutions, dépendait en partie de la complicité à établir entre ces deux tendances.

Il convient de les définir, nous devons éviter d’être victime de nos représentations.

Selon les uns ou les autres, ces principes sont négatifs ou positifs.

Notre démarche relationnelle a montré la nécessité d’établir l’altérité, préalablement à l’union. C’est ainsi que nous avons réalisé la complémentarité positive de ces deux principes.

Leur existence est d’ailleurs nécessaire pour l’évolution de l’enfant. Ils sont représentés par les parents ou substituts parentaux (nécessité de la relation triangulaire).

C’est pour cela qu’il convient de les envisager de façon égale et non péjorative : en tant que tel ils ne sont ni bons ni mauvais.

Nous sommes porteurs, hommes et femmes, de ces deux principes. En fait, il semble une fois de plus que ce sont leurs interactions qui déterminent pertinence et l’efficacité, ou dysfonctionnements.

Ainsi, exprimé d’une autre manière, ce serait aussi dans l’harmonisation de ma relation-interne-avec ces deux principes que je peux me réaliser.

Il me faut les unir, et accepter, épanouir et exprimer mon identité homme-femme.

Cette idée ne prend pas en compte, bien sûr, et ne remet pas en cause, les pulsions sexuelles. Elle me permet d’imaginer que la relation amoureuse, réussie, est peut-être le moyen le plus efficace pour évoluer dans cette altérité intérieure.

Ainsi, la femme aiderait à l’accomplissement de l’homme-femme, et l’homme à l’accomplissement de la femme-homme.

Cette relation, union et communion, si elle n’est pas fusion, nous rapprocherait de l’unité d’un être humain accompli (on me monterait au ciel qu’à deux.).

Voilà où j’en suis de l’amour cherché, et qui me semble se résumer de cette façon :

bonheur

Se libérer de la peur, donner et partager pour s’unir.

Tout ceci ne propose pas de méthode ou d’assurances relatives à ce sentiment. Cependant, il se pourrait qu’elles aient révélé l’ennemi le plus puissant, souvent discret, caché, inavoué ou refoulés de l’amour, la peur.

Il semble malgré tout que la tentative n’a pas abouti. Elle nous a tout au plus permis une identification plus précise :

L’amour unit ; la peur sépare.

Alors dans le même temps, se présentent un espoir et un nouveau combat : vaincre la peur pour gagner l’amour. Et c’est un vaste chantier qui s’ouvre à ce sujet. La peur, comme les autres sentiments est évidemment subjective, et contient sa part d’irrationnel. Pour ce qui concerne l’amour, cependant, il apparaît la peur de le perdre et, peut-être plus exactement, la peur de perdre l’objet d’amour c’est-à-dire, ce que j’en obtiens, ce que j’en espère. Nous avons identifié que ceci réside dans : donner- recevoir, et donc suggère simultanément l’hypothèse d’un amour qui serait vraiment inconditionnel, totalement gratuit, donc pur et absolu.

L’amour sans objet identifié ne contiendrait pas donner-recevoir et serait hors de la peur.

Il semble en effet que ce soit possible, et ceci nous conduit à une autre forme d’amour -moins accessible- peut-être plus élevée : la compassion, partage universel de joies et de souffrances.

Les paysages visités jusqu’ici nous ont permis de cheminer dans la recherche de Sens et de Devenir. Le parcours nous a montré par instants des décors variés, peut-être intéressants, à d’autres, sombres et inquiétants. Globalement, ils ont proposé épreuves et dépassements. Chacune des étapes nous a confrontés à des difficultés supplémentaires. Il semble qu’à l’approche du sommet, c’est de plus en plus dur. Le parcours se veut donc parcours de vie. Pour le poursuivre, nous devons veiller à conserver l’envie, le plaisir, et notre vocation à être heureux.

Auteur : Christian HYERLÉ

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Esquisses réalisées (généreusement) par FRÉDÉRIC DRAPIER, août 2014

Prochain article : « toute fin est début. »

De la vie

DE LA VIE ….

terre de feu

1 – NAISSANCE DE LA VIE

2 – BIOLOGIE HUMAINE

3 – VIVRE POURQUOI ?

4 – VIVRE COMMENT ?

Bonjour à toutes et tous,

Vous êtes bienvenus depuis votre naissance et bienvenus ici.

Recevez ma gratitude pour ce que vous êtes, et pour votre consultation.

Elle est une preuve que vous êtes en vie.

Cet article est destiné à l’évoquer. Le fait de vivre paraît une chose si ordinaire et évidente qu’il est le plus souvent considéré qu’il n’est pas utile d’y penser, ou d’en parler, ou d’écrire à ce sujet.

1 – NAISSANCE DE LA VIE

Bébé nageur

Le passage de l’inanimé à l’animé il y a environ 3,5 milliards d’années est un événement qui a fait l’objet de plusieurs recherches explicatives. Une expérience a tenté de démontrer cette émergence de la vie (UREY et Miller, 1953, USA)

Mais toutes ces recherches, théories, et expérience n’ont pas permis d’établir une certitude sur l’émergence de la vie. Elle conserve donc son mystère et peut être considérée comme merveilleuse et pour l’instant exceptionnelle. En effet, même si l’existence de très nombreuses exo-planètes est prouvée, il semble que les conditions nécessaires à la naissance de la vie sont peut-être uniques dans notre univers. Et nous sommes le résultat d’une très longue évolution du vivant (végétal, animal, humain), sur 3,5 milliards d’années :

  • d’abord des algues bleues,

  • puis les organismes pré- biotiques,

  • puis les bactéries,

  • puis les premières organisations cellulaires,

  • puis le règne animal, les dinosaures,

  • puis les mammifères,

  • puis les primates,

  • et parmi ceux-ci l’homme.

Une des hypothèses propose que l’émergence de la vie sur terre nous vienne de l’espace et des météorites. Nous serions poussières d’étoiles (Hubert Reeves)

De l’uniforme à la diversité

Dans l’évolution du vivant, il semble qu’une étape déterminante a été franchie quand le mode de reproduction est passé de la scissiparité (uniformité dans la reproduction à l’identique) à la modification des gènes et leur recomposition différenciée par la sexualité. Ainsi sommes-nous allés du gène à l’hétérogène …

S’il est une suggestion à faire de la définition de la vie ça peut être :

« Organismes uni et multicellulaires auto-organisés et auto-animés. »

Ce qui pourrait contenir la différenciation entre matière animée et inanimée.

Néanmoins, la physique moderne a établi que la matière inanimée, au niveau atomique et moléculaire est aussi auto-animée. Les roches elles-mêmes évoluent et se transforment.

A notre niveau nous pouvons cependant considérer que la vie est mouvement, du plus simple au plus complexe.

2 – BIOLOGIE HUMAINE

Ainsi, chaque naissance d’un être humain, sur les 107 milliards qui sont apparus sur la terre est une singularité unique dans les 6 millions d’années d’histoire de l’humanité.

Elle débute par l’union de deux codes génétiques, qui va donner naissance à un être différent et nouveau, résultat d’une rencontre entre une femme et un homme.

(Ici, une réflexion annexe qui se rapporte à « l’Excellence Relationnelle » et à la coévolution : la négociation dans l’aspect relationnel consiste à trouver et mettre en œuvre la troisième voie mutuellement satisfaisante, au lieu de celles de A et B)

Donc, il résulte de cette union un être nouveau, qui est d’abord un embryon. Il lui faudra 40 à 42 jours pour commencer à être identifiable en tant que futur être humain. Auparavant, il est similaire à tout embryon de mammifère. A partir de 40 jours débute la formation d’organes différenciés.

Pour autant, il semble que cet être futur va repasser par une sorte d’évolution épi-génétique : IL était poisson, puis têtard, puis primate puis fœtus humain formé.

foetus

Néanmoins la complexité de notre code génétique nous différencie plus qu’elle ne le fait pour les autres mammifères. Mais de quelle complexité s’agit-il ?

Physiologiquement nous sommes mammifères, comme les autres. La particularité réside dans l’importance de notre cerveau, capable de traiter, analyser et transmettre beaucoup plus d’informations que tous les autres mammifères.

L’évolution du vivant peut se résumer au développement de la quantité et de la complexité de l’information génétique. Cette évolution a permis de former des sociétés complexes et des civilisations qui à leur tour instaurent des acquis sociaux. Les plus récentes recherches génétiques permettent de poser valablement l’hypothèse d’une inscription génétique des acquis sociaux.

Il convient d’introduire ici une nuance de taille : la déperdition d’information qui mène inéluctablement à la fin physique et l’existence aléatoire de gènes récessifs.

Quoique SHINYA YAMANAKA, chercheurs japonais, prix Nobel 2012, a réussi à faire des cellules pluripotentes avec des cellules spécialisées, en reprogrammant leur code génétique pour qu’elles soient capables de fabriquer n’importe quel organe. Ceci ouvre des perspectives médicales extraordinaires. Auparavant il n’y avait que celles d’embryon et de cordon ombilical qui avaient ces caractéristiques.

Comme affirmé ci-dessus, l’humain se caractérise par son cerveau. (Il est commenté dans des articles précédents). Il en tire souvent fierté, prétention ou orgueil.

D’autres découvertes récentes ont établi que le nombre de bactéries qui vivent dans notre système digestif atteint 1000 milliards d’unité, soit dix fois plus que le nombre de cellules d’un corps humain adulte.

Alors, est-ce nous qui faisons vivre ces bactéries, où ces bactéries qui nous font vivre ?

Voici de quoi retrouver une certaine humilité…

Pour ma part je préfère penser que ce sont les deux puisque je suis adepte de la coévolution symbiotique.

Ces recherches ont aussi montré que l’état de ces bactéries influence notre humeur, notre santé physique, psychologique et psychique. Et certains chercheurs émettent l’hypothèse qu’elles permettraient à distance la transmission d’émotions qui deviennent synchrones.

(Ce qui confirmerait l’intérêt de la méditation transcendantale)

Ce paragraphe sur la biologie humaine introduit un changement massif de paradigme : pour la première fois dans son histoire, l’humain est capable de changer sa propre nature génétique. Un certain nombre considère ceci comme une transgression suprême, qui doit être interdite parce que devant appartenir à Dieu, ou au hasard ou à la nécessité adaptative naturelle. Ainsi sont apparues les institutions et lois sur la bioéthique, et les positions ne sont pas unanimes. Pour ma part je pense qu’une évolution comportementale positive doit être liée à ces évolutions (cf. Excellence Relationnelle)

3- VIVRE POURQUOI ?

L’existence de la vie ne nécessite pas du tout celle de l’humain ; des centaines de milliers d’années de domination par les dinosaures, avant l’émergence d’Homo sapiens-sapiens en témoignent clairement.

Une réflexion et analyse approfondies pourraient conduire à la conclusion qu’il pourrait même être de trop pour le bien de la planète.

Il paraît donc justifié de s’interroger sur son utilité. Si nous nous limitons aux aspects matériels, ça va être dur ; sur ce plan, il exerce une vaste entreprise de destruction.

Il y a 2400 ans, Platon, enseigné par Socrate, distingue trois composantes de la nature humaine (reprises dans l’excellence relationnelle), le système « tête- cœur- corps ». Mais aussi l’hypothèse globale de l’existence simultanée dans un monde matériel et un monde immatériel.

Par conséquent, si nous sommes animés d’une conscience éveillée, nous devrions évidemment choisir de préserver notre monde matériel …

Là, j’ai des doutes…

À moins que le monde immatériel ne propose une ouverture pour un réel progrès de l’être humain. Pourquoi pas ? Mais il faudrait dans ce cas définir autant que possible ce qu’est ce monde immatériel. Il ne s’agit pas de l’échange de biens physiques ; ils sont matériels. Alors, les paroles ?

Et bien non, elles sont propagations dans le monde physique de l’air (cf. la force de la parole créatrice). Ca se rétrécit, et je ne vois ici qu’une hypothèse : le monde immatériel est celui – pas exclusivement – des sentiments, des émotions, de la sensibilité.

Oui, peut-être, direz-vous, cependant il existe des sentiments qui mènent à des comportements destructeurs : la peur, la colère, la tristesse, l’orgueil, la jalousie…

Sans doute, mais il existe aussi la compassion, la tendresse, l’amitié et l’amour (prochain article)

La nature de la vie suggère ici une vocation à développer ou renforcer : développer l’amour pour être heureux et rendre heureux. J’y reviendrai.

4 – VIVRE COMMENT ?

Cinq étapes de vie peuvent être distinguées, même si elles sont et restent simultanées :

1 – un temps pour apprendre,

2 – un temps pour agir,

3 – un temps pour comprendre,

4 – un temps pour transmettre,

5 – un temps pour partir.

pont vers l'infini

Chacun d’entre nous est né, et quand il est né, il est. Puis il apprend, puis il dit, puis il fait, puis il prévoit, puis il devient et construit, puis il se tait, puis il arrête d’agir et construire, puis il est.

Alors, s’agit-il d’apprendre ou de se rappeler ?

Une ouverture a été proposée par l’article « l’éloge de l’autre ». Il propose qu’apprendre, c’est se rappeler. Se rappeler de quoi ?

Eh bien comme le suggère cet article, se rappeler que chacun est toute l’histoire de l’univers, depuis 13,7 milliards d’années… Poussière d’étoiles… Et peut-être retrouver le premier souffle, le premier son, la première parole, le premier acte : « que la lumière soit ! ».

Dans le quotidien, cela a été développé dans les articles précédents, nous vivons avec trois potentiels : penser, ressentir, agir.

Nous voyons maintenant que pour l’émergence et la régulation des trois potentiels dans leurs interactions, il est pertinent de se baser sur un facteur quatrième. Celui-ci semble résider dans le principe créateur et donc ses intentions. Bien entendu, nous sommes ici dans le monde des convictions et des croyances. De ce point de vue, rien ne peut être prouvé. Cependant, la conscience humaine permet de savoir que le niveau le plus élevé des croyances et convictions réside dans la compassion et l’amour. Non seulement les paroles et actes d’amour, mais l’État d’amour inconditionnel, absolu, Total et éternel qui a créé l’univers, qui a créé l’homme.

En conclusion de cet article je suggère qu’une valeur domine toute les autres et doit faire l’objet d’un enseignement attentif : « respecter, protéger, et aimer la vie ».

AUTEUR : Christian HYERLÉ

Prochain article «DE L’AMOUR»

Liens profitables et agréables :

http://www.youtube.com/watch?v=fadPjE8lyHU

Ferrat : que c’est beau la vie.

http://www.youtube.com/watch?v=XAryWdDvi4I

Souchon rien ne vaut la vie…

http://www.youtube.com/watch?v=i2hEMKQW-0o

qu’est-ce que la vie ?

http://www.youtube.com/watch?v=iW03SQ3wGOk

je t’aime à la folie….

http://www.youtube.com/watch?v=GWuLk3J6Nbs&list=PLgNBcJXNbpVWEjXuLKyKTiCD_6_7-dOFt

le ventre de la terre, chants indiens

LA FONCTION D’ÊTRE 1/2

LA FONCTION D’ÊTRE 1/2

Bonjour à toutes et tous,

se libérer de ses murs…

petithommur

1 – introduction,

2 – naissance de l’être,

3 – élévation de l’être,

(La fonction d’être, deuxième partie, prochain article.)

4 – réalisation de l’être,

5 – conclusion.

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1 -introduction,

« la fonction d’être d’un être, c’est d’être. » Henri LABORIT.

Aujourd’hui est le premier anniversaire de ‘’corpus-humanitatis’’. Peut-être vous souvient-il que le 21 décembre 2012 était la date prétendue de la fin du monde. Le choix que j’ai fait ne participait pas, évidemment, d’une croyance à ce sujet. Il avait cependant sa logique : le monde est en mutation.

Ce qui signifie, d’une certaine façon, qu’un monde disparaît et cède la place à un Nouveau Monde.

Cet article comme les autres, publiés le 21 de chaque mois, ne suggère ni vérité absolue, ni leçons qui seraient à recevoir. Tout au plus, les éléments et les concepts précédents peuvent être communément admis, en termes de représentations et interprétations. L’objectivité et la crédibilité sont peut-être mieux établies dans les outils de ‘’l’excellence relationnelle’’, parce qu’ils ont été expérimentés concrètement et positivement par plus de 5000 participants formés.

Les articles abordés à partir d’aujourd’hui sont plus subjectifs et les concepts ne sont supportés d’aucune preuve absolue.

Vous pouvez donc légitimement vous interroger :

« Dans ce cas, à quoi sert-il de consulter ces écrits ? »

Il convient à ce sujet de rappeler la proposition globale suggérée sur ce site : se réaliser et s’accomplir, en coévolution.

De mon point de vue, cette démarche se compose de trois premières marches à gravir :

– celle du quotidien (ontologie pratique), c’est la mise en pratique du programme ‘’l’excellence relationnelle’’.

– Celle des valeurs (philosophie), déjà plus délicate et plus subjective elle participe des choix de chacun et du sens qu’il désire donner à sa vie.

– Celle de la spiritualité ; encore plus douteuse, elle invite à un dépassement du sens individuel, pour atteindre une unité intemporelle et en connexion totale.

Bien entendu même si ces trois composantes sont distinctes, elles sont reliées en permanence par des boucles de rétroactions positives et négatives.

L’escalier ne sera pas parcouru entièrement. C’est un début, les deux marches suivantes vous proposeront : ‘’de la vie’’, puis ‘’de l’amour’’.

Nous en serons à cinq. Il en restera deux pour trouver un palier : ‘’de la mort’’, puis ‘’de l’éternité’’.

Ainsi, après 7 marches, la pause sera méritée. Les trois premières marches sont à re-gravir sans cesse. Elles sont définies comme suit :

– ‘’du paraître à l’être’’ (déjà publié),

– ‘’la fonction d’être’’ (en projet d’édition),

– ‘’Être en vérité’’ (en gestation).

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2 -naissance de l’être,

Le titre du présent article se compose de deux termes : ‘’La fonction’’, et, ‘’d’être’’.

La fonction est pour moi la manière dont je fonctionne, ma façon de manifester l’être que je suis.

Les penseurs du siècle des lumières grec (4 e, 5 e S. avant Jésus-Christ) ont abordé l’interrogation sur l’être. Ils ont dénommé cette branche de la philosophie ‘’ontologie’’. Pour eux il s’agissait de « la science de toutes les sciences ». Cependant ‘’l’Encyclopaedia Universalis’’ considère que cette science est restée presque vide depuis 2500 ans.

En toute humilité, il peut être considéré que ‘’l’excellence relationnelle’’ constitue une proposition ‘’d’ontologie pratique’’. Ainsi se trouve formulée : « la fonction ».

Quant à la définition de « l’être », l’incertitude, le flou, le doute voire l’égarement se maintiennent.

Le verbe être (substantif) engage une action, un attribut : « Je suis avocat, formateur, architecte, marié, propriétaire, mère de famille, etc.… Et suggère un état « je suis ce que je suis, je suis un être entier, je suis un être humain, je suis triste, je suis heureux…Etc. »……..

Et pourtant…

Chaque union d’un spermatozoïde et d’un ovule produit un miracle de création. Ce miracle c’est vous. Oui, parce que vous êtes unique. Unique dans votre composante génétique. Unique parce qu’aucun être identique à vous ne peut exister. Unique parce que cela n’a jamais été, et cela ne sera jamais. (la complexité du génome permet d’exprimer cette conviction qui a été calculée).

De plus votre histoire est unique : voilà pourquoi toute vie est sacrée.

Cependant, nous l’avons vu dans les premiers articles, l’être humain se caractérise par ses capacités de communication qui lui permettent – plus que d’autres espèces – d’être aussi un être social, pourvu d’un acquis culturel, qui le conditionne, le forme, ou le formate.

Ainsi tentons-nous en permanence de concilier ces deux facettes de notre identité :

Entre unicité et unité. Être et devenir ce que je suis, ou être ce que les autres veulent que je sois.

Alors ? Qui suis-je ? Et que suis-je ?

Existerait-t-il pour un humain un ‘’étant de l’être’’, qui serait fixe, immuable, définissable et absolu ?

Il semble que la seule affirmation historique ou mythique de cette éventualité, soit exprimée dans la Bible, à Moïse qui interroge : « qui es-tu ? » ; Dieu répond : « je suis celui qui est » ; « comment leur dirais-je ? Tu leur diras : « je suis » est venu vers vous.

À ce point de mon exposé, je me sens le besoin d’exprimer que je ne suis pas déiste, et que j’ai le plus total respect pour l’athéisme. Pour éclaircir cet aspect, j’indique que j’ai la conviction (pas le savoir, ni la certitude) qu’il existe un principe créateur, et que le temps est venu d’inventer une spiritualité laïque. J’y reviendrai plus loin.

Reste que le mot ‘’être’’ m’interroge sur ce que je suis. Il s’agit donc de la quête d’identité. Descartes nous défriche un chemin : « je pense, donc je suis ».

Pour ma part, dans mon premier ouvrage, je reprends cette affirmation et y ajoute : « je pense et je ressens, donc j’existe et je deviens ».

Je vis. Non pas parce que je le sais (tête), mais parce que je ressens que je vis (cœur-corps).

Il y a ici la suggestion d’abandon d’un ‘’étant de l’être’’ et un choix proposé d’une dynamique de l’être. L’être est en devenir, (L’immuable c’est la transformation, Yi King). Et ce devenir de ce que je suis est le résultat des choix que je ferai. Il est rappelé ainsi que la certitude et la permanence sont les principales illusions de l’être orgueilleux que nous sommes souvent.

Oui, nous sommes dans l’incertitude et l’impermanence !

‘’Même si je deviens ce que je suis, je ne suis pas celui qui est.’’ (@moraleshabilis)

Et c’est bien ainsi, puisque la naissance de l’Être se réalise chaque jour à chaque instant.

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3 -élévation de l’être, (schéma extrait ‘’ du paraître à l’être’’)

altérité fondatrice

altérité fondatrice

Le schéma ci-dessus propose une évolution en cinq étapes. Nous serions d’abord désirs-besoins. Ce qui vient à l’esprit à ce sujet concerne les désirs et besoins élémentaires. C’est-à-dire ceux qui permettent la survie. Cependant pour un être humain, il en est d’autres qu’il est également indispensable de satisfaire. Un nourrisson a autant besoin de signes d’existence, d’affection et de communication que de téter le sein ou le biberon.

Plus tard, il saura que ‘’pour un être humain, communiquer est aussi indispensable que se nourrir.’’ (@moraleshabilis).

En seconde évolution, il va apprendre les comportements qui lui permettront d’atteindre la satisfaction, et aussi ceux qui ne le permettent pas. Il acquiert ainsi la capacité d’être acteur.

Puis il sera conduit à faire des choix personnels pour la construction de sa vie. Il devient un peu plus compétent en tant qu’acteur, parce qu’il est dirigé par le bon metteur en scène, c’est-à-dire lui-même.

Cependant la pièce n’est pas précisément écrite, c’est un synopsis qui restera longtemps incomplet. S’il poursuit correctement son chemin, il sera capable de devenir l’auteur de sa vie et de son destin.

Cette pièce écrite a-t-elle déjà été écrite, mise en scène, et jouée par d’autres, aujourd’hui, hier, en d’autres lieux ?

Dans « naissance de l’être », il est précédemment rappelé et affirmé que toute vie est unique.

Elle est donc création. Cette création peut être – est souvent – aléatoire et inconsciente. Pour qu’elle soit consciente, choisie délibérément, il est proposé de définir le sens global de son existence, donc devenir créateur, capable d’identifier à chaque instant s’il est fidèle au sens qu’il a choisi.

Bien entendu, ces étapes ne sont pas successives, je reste désirs-besoins, acteur, metteur en scène, auteur et créateur sans cesse, dans ‘’la fonction d’être’’.

La différence qui apporte satisfaction, c’est qu’au lieu de vivre une vie subie, puisque non choisie, je mets en œuvre la vie que je choisis. Elle est aussi qu’au lieu d’être un acteur mû principalement par d’autres, je deviens acteur mû principalement par moi-même.

Le schéma présenté suggère aussi que nous sommes dans une altérité constructrice et destructrice.

Le mot ’’altérité’’ signifie : « caractère de ce qui est autre ». Pour identifier l’existence de quelque chose d’autre, il faut un ‘’sujet’’ capable de le faire, en identifiant un ‘’objet’’, autre.

A priori, ce qui est autre comme objet ne pose pas question ici. Ce que je possède comme objet, j’en suis le sujet possédant (qui assujettit).

Cependant, en tant qu’humain, créé comme individu unique et libre, je devrais être en permanence sujet de ma propre vie, pour garder mon intégrité telle que l’a voulu le principe créateur.

Il faut malheureusement convenir que les choses ne se passent pas toujours ainsi. Il est même probable que la majorité des rapports humains s’établisse en sujet-à objet, et moins en Sujetà Sujet.

Dans les premiers articles et les suivants, il a été montré que les conditionnements de domination-possession sont les plus fréquemment mis en œuvre. Le projet principal de ce site est de proposer le développement de comportements de coévolution. Ainsi se définissent l’altérité destructrice et l’altérité constructrice.

Le cursus « l’excellence relationnelle » permet d’identifier que les interactions humaines sont « des boucles rétroactives », soit positives, soit négatives.

Les articles « approches sociétales » ont posé une hypothèse principale : à la base de tout ce qui existe deux principes sont en œuvre et en interaction. Le principe séparateur (détachements), et le principe unificateur (attachements). Le diagnostic suggéré était qu’un déséquilibre au profit du principe séparateur provoque les principales difficultés de notre temps. Il se caractérise par des relations sujet—-à objet, indignes de la nature véritable d’Êtres Humains. Par conséquent il est souhaitable de stimuler la mise en œuvre du principe unificateur dans des rapports Sujets à- Sujets. De plus, il était montré que chacun se réalise et s’accomplit mieux – en tant qu’être unique – dans les

« Boucles de rétroactions positives ».

Je clos ici la première partie de « la fonction d’être ». La prochaine évoquera « la réalisation de l’être» et conclura.

«Environ 20 ans pour aller d’enfant à adulte; le reste de la vie pour tenter d’Être Humain. » (@moraleshabilis)

Chers lectrices et lecteurs, merci de votre consultation. Que les fêtes de fin d’années vous comblent de joies partagées, et avec avance, que 2014 vous permette de vous réaliser et de vous accomplir selon vos vœux.

AUTEUR : Christian HYERLÉ

« En laissant briller votre lumière, vous donnerez aux autres la permission de faire de même. »

Votre crainte la plus profonde n’est pas d’être insuffisant. Votre crainte la plus profonde est que vous soyez puissant au-delà de toute mesure.

C’est votre propre lumière, et non pas l’obscurité qui vous fait le plus peur.

Vous vous demandez : qui suis-je, moi, pour être brillant, superbe, talentueux, fabuleux ?

Il faudrait plutôt vous demander : qui êtes-vous pour ne pas l’être ?

Vous êtes enfants du créateur. Vous faire tout petit ne sert pas le monde.

L’illumination n’est pas de vous rapetisser pour éviter d’insécuriser les autres. Elle n’est pas réservée à quelques uns ; elle est en chacun de vous, et, en laissant briller votre propre lumière vous donnez aux autres la permission de faire de même.

En vous libérant de votre propre peur, votre présence, automatiquement libère les autres. »

(Extrait d’un discours de Nelson MANDELA)

 

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4 – LA FONCTION D’ÊTRE 2/2

’Franchir l’abîme’’

abime

4 – LA FONCTION D’ÊTRE 2/2

  • Introduction,

  • Réalisation,

  • Temporalité de l’être,

  • Être selon mon choix,

  • Le rêve de l’être,

  • Les raisons de l’être,

  • Les façons d’être,

5 – Conclusion :

  • La finalité de l’être.

4/1 – Introduction :

Bonjour à toutes et tous,

Et merci d’être présents et de consulter ce site.

Les statistiques de visite montrent que vous consultez un article pris un peu au hasard selon votre choix ou que vous suivez régulièrement la sortie de chacun.

À ce jour, vous avez réalisé 6000 consultations, et vous êtes plusieurs centaines d’abonnés.

Ceci m’a permis de garder ma motivation.

C’est aussi plus de 100 commentaires positifs qui m’ont beaucoup touché. Ainsi se trouve servie la fonction d’être, pour vous comme pour moi.

4/2 – Réalisation :

Aujourd’hui se présente hypothèse de la réalisation de l’être. Et c’est bien une hypothèse ; dans la première partie, il a été montré qu’un « étant de l’être », définissable et immuable est hors de notre portée. Le supposer serait orgueil démesuré -voir sacrilège. Pour autant cette quête peut se représenter comme un chemin, un voyage qu’il est sans doute souhaitable d’accomplir le mieux possible.

Pour y inviter, il convient d’examiner la signification de réel, racine du mot réalisation. Apparemment simple, c’est une question difficile. A priori bien sûr je sais ce qui est et ce qui n’est pas. Cependant cette quête, qui est celle de l’ontologie évoquée précédemment, n’a pas abouti. L’être humain dans sa nature – ou son orgueil – a initié trois orientations pour tenter de la résoudre :

la recherche scientifique, essentiellement par l’identification précise de ce que serait la matière.

La quête philosophique, dans une recherche de sens au-delà de la matière.

-La spiritualité, dans une espérance infinie que la vie humaine aurait une dimension plus élevée et éternelle.

Aucune de ces trois orientations n’a abouti.

– Pour ce qui est de la matière, même la récente découverte du boson de HIGGS n’en a pas permis l’identification réelle. Ce fameux boson permet seulement d’expliquer la notion de masse. Le réel, la matière donc le vrai, nous échappe toujours.

– Pour ce qui est de la quête philosophique qui consiste à définir des valeurs absolues, il en est de même. Elle peut permettre l’établissement de belles convictions et la tentative de les mettre en œuvre, mais pas de les établir en valeurs absolues.

– la spiritualité constitue une sorte d’issue – ou de sortie – de ces dilemmes. En effet, elle ne participe d’aucune preuve indiscutable. Elle peut donc être rêve, illusion, fuite, ou quête de perfection et d’éternité. Par conséquent, elle ne peut être et n’est pas, l’établissement du réel et de la vérité.

Alors ?

Alors, la réalisation de l’être est une hypothèse au bas mot illusoire, en second degré orgueil de l’humain qui se croit être, et en troisième degré sacrilège dans l’identification à :

« Je suis Celui qui Est. »

Il pourrait y avoir ici désir, tentation, ou décision de baisser les bras. Ce n’est pas mon choix pour le moment. Après avoir examiné l’hypothèse de réalisation de l’être, je propose de revenir à la définition de l’être.

4/3 – Temporalité de l’être :

Nous sommes convenus précédemment que « l’étant de l’être » ne pouvait avoir sens, et qu’il était proposé le choix dynamique du devenir de l’être. Cela ne signifie pas que l’être n’a pas de passé. C’est même sur lui et à partir de lui qu’il construit son devenir. Mais qu’en est-t-il du présent de l’être, Et là encore revient cette aspiration à un « étant de l’être ». Et bien, le temps que je le dise ou que je l’écrive, il a disparu dans l’écoulement du temps. Je peux lutter et affirmer : « j’existe maintenant ! »

  • Ah bon, c’est-à-dire quand ?

  •  Et bien, dans cet instant, cette minute, je sais que je suis et que j’existe. »

  • Oui mais cette minute va s’écouler et disparaître dans le flux du temps.

  • Peut-être, d’accord, mais à cette seconde, je te parle, et je sais que je suis. 

  • Certes, mais cette seconde est passée… »

Si je poursuis ce raisonnement jusqu’au milliardième de seconde, je risque de conclure que je n’existe pas !

Là, ça devient dur…

Pourtant, tout à l’heure, j’étais heureux de recevoir un message affectueux d’un de mes enfants ; et quand je vais arrêter d’écrire, je vais faire ma vaisselle… Donc je sais que j’étais – hier – et que je serai – demain- .

Et bien, résumons, la question est celle du temps, de sa nature, de sa réalité, de son sens, de son utilité.

La définition du temps nous est aussi inaccessible que l’instant de création de l’univers. Pourtant, il est permis une conjecture : 

‘’Rien ne peut naître de rien et rien ne peut retourner à rien.’’

(@Moraleshabilis).

L’astrophysique et l’examen des macros-systèmes nous proposent un temps linéaire qui contient l’hypothèse de naissance et mort de chacun des éléments qui le composent. La physique quantique et l’analyse des micros-systèmes proposent un temps non linéaire qui contiendrait en permanence passé, présent et avenir. (La validité de la mécanique quantique a principalement été établie par Alain Aspect, physicien français, en 1986).

Dans les articles « la force créatrice de la parole » et « la fraternité sacrée », les lois principales de la mécanique quantique ont été exprimées. Ces premiers articles (approche sociétale) avaient pour objet de suggérer la nécessité d’un changement de paradigme.

  • Être selon mon choix.

Il existe ce changement qui réside dans la résolution d’une très ancienne opposition : science contre religion. Les plus récentes hypothèses en recherche physique sur la matière semblent établir de nouvelles fondations pour la croyance en un principe créateur intelligent. La quête de la grande théorie de l’unification n’a pas abouti pour l’instant. Cependant des éclairages sont apportés par certains jeunes physiciens (Gregg Bradden, Nassim Haramein, Régis Habitbol, Étienne Klein, Jean-Pierre Pharabod, etc – cf film «  What the bleep do we know). Entre autres hypothèses, les trous noirs ne seraient plus des sortes de lieux aspirateurs de toutes réalités, matière, énergie et lumière. Ils seraient en quelque sorte transformateurs des éléments qu’ils incorporent, pour les restituer dans une forme différente. Ces ‘’tores transformateurs’’ seraient aussi une redéfinition du tout, à partir d’une base de tétraèdres imbriqués (Nassim Haramein).*

etoile-tetraPour rapporter ces hypothèses théoriques au quotidien, il est possible de considérer que chacune et chacun d’entre nous procède de la même manière. Chaque jour je reçois des énergies positives et négatives ; dans ma relation aux autres, à l’environnement, à ma nourriture, ma boisson, etc.…

Et depuis le torus que je suis, je les restitue.

Si je suis éveillé et connecté, je peux choisir ; et faire de toute énergie négative, des énergies positives. Créer de l’union et réduire la séparation.

Ou je peux rester endormi et séparé dans une existence et danse aléatoires que je ne choisis pas.

‘’Torus ou trou noir’’

  • Le rêve de l’être.

Voici présenté une des fonctions d’être.

La première nous montrait que l’être est devenir. Pour autant, La concrétisation précise de ce devenir est-t-elle définissable et assurée ? Bien sûr que non. Ainsi la, la fonction d’être est aussi un rêve ou une utopie.

Suis-je celui que je veux devenir ? Je m’y efforce, bien sûr, mais Il n’est pas certain que j’y arrive. Et puis, ‘’l’incomplétude des systèmes formels’’, (théorème de Gödel) me démontre que cette quête est un rêve permanent duquel je ne m’éveillerai jamais dans cette vie terrestre.

Ce que je suis et deviens reste probablement le plus grand mystère… ‘’Je’’, reste un autre.’’

Il y a peut-être la possibilité de considérer la fonction d’être comme un voyage. ‘’Mais il n’est point de vents favorables pour qui ne sait ou il va.’’

  • Les raisons de l’être.

Cependant je ne crois pas que la qualité du voyage réside dans l’atteinte du port, du but, de l’objectif. Je crois plutôt qu’elle réside dans l’utilisation que je fais des expériences qu’il me fait vivre. Bien sûr, elles seront plus enseignantes et plus claires si j’ai fixé le cap.

Il y aurait sans doute autant de caps à choisir qu’il y a d’êtres humains sur terre. Cependant nous étions convenus précédemment qu’un principe de base définit – au plus près admissible – la nature de tout ce qui existe : un principe unificateur et un principe séparateur en interaction. C’est un système dont il convient de mesurer s’il sert correctement sa finalité.

Ce n’est plus le cas.

Le principe séparateur domine excessivement. Pour moi, le choix est simple, le cap est défini, tout faire pour le développement de la fraternité universelle.

Encore faudrait-il que j’y trouve véritablement mon compte pour me maintenir sur le cap. Ceci est résumé dans une des valeurs proposées dans « l’excellence relationnelle » :

« Ce que je fais de bien à l’être de l’autre, dans son rapport avec lui-même, élève et grandit mon être ; ce que je fais de mal à l’être de l’autre, dans son rapport avec lui-même réduit et avilit mon être. »

  • Les façons d’être.

Il s’agit en cela d’un domaine extrêmement délicat. Il n’est pas un être humain qui pourrait avoir prétentions à dicter sa conduite, ses idées, ses croyances et ses actes, à un autre humain. Par conséquent, il ne peut être question que de les suggérer. Là encore, dans quel but ? Dans quelle orientation ? Et pourquoi ?

Au risque de choquer, je vais citer Maharishi Mahesch Yogi, initiateur de la méditation transcendantale. « On aime que soi ! ». Cette affirmation provocante invite cependant à réflexion. J’aime un certain nombre de personnes, mais qu’est-ce que j’aime ? Bien sûr, elles ont d’importantes et appréciables qualités. Mais j’aime avant tout l’image de moi qu’elles restituent dans leur regard et leurs comportements…

Puisqu’il est question ici des façons d’être, elles incluent principalement la manière d’être par rapport aux autres.

Il est proposé dans les outils de ‘’l’excellence relationnelle’’ de concrétiser : tu es toi, je suis moi, et puisque tu es toi et que je suis moi, alors nous sommes. Et dans ce ‘’nous sommes, je suis toi, et tu es moi. Ainsi est atteint le Millenium : la coévolution d’êtres humains, sujets d’eux-mêmes pour devenir citoyens du monde : un ‘’corpus humanitatis’’, voué au bonheur et à l’accomplissement de chaque individu. (cf. Du paraître à l’être).

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  • La finalité de l’être.

Vient le moment d’aborder le plus difficile dans le questionnement : pourquoi suis-je ? Le tableau global de l’altérité nous a présenté une proposition : tout humain et vie humaine est unique et donc création. Ce qui précède dans cet article suggère que rien ne retourne à rien. Ceci exclut qu’une création soit éphémère, fugace, et disparaisse dans le brouillard d’un temps linéaire qui effacerait tout.

Mais alors, où va-t-elle ? La physique quantique permet de formuler une hypothèse : toute création rejoint l’infinité des potentiels possibles d’univers qui peuvent émerger, et puisqu’il n’en existe qu’un seul manifesté, (principes de l’effondrement des possibles) je peux choisir de participer à celui que je choisis et décide, ou ignorer mon immense responsabilité.

Ainsi se résume pour moi ‘’être ou ne pas être’’.

‘’Anecdote personnelle’’

Lumières…

 

Un site visité récemment suggère une photo d’ampoules électriques comme la lumière de chacun à rendre plus forte par leur rassemblement.

 

A partir de cette image, une conversation tenue avec un ami en déjeuner commun hier me revient en tête.

 

Je souhaitais lui transmettre la différence entre une connaissance intellectuelle partagée et la vibration d’un cœur « éveillé et connecté ».

 

J’ai donc exprimé qu’une ampoule électrique ne peut absolument pas allumer une autre ampoule électrique.

Alors qu’une seule bougie peut permettre d’en allumer cent, mille, des centaines de milliers et bien plus encore !

Et même si elle venait à s’éteindre, sa lumière continuerait à briller par celles qu’elle aura allumées…

 

C’est ainsi que pour moi se compare la lumière de l’esprit, toujours limitée et discutable, et la lumière du cœur, faible et puissante, fragile et infinie, fugace pour l’humain et éternelle dans l’ultime de l’être,qu’est l’Être ultime.

 

« Tu ne changeras jamais, Christian ; rêveur, utopiste et naïf ! Mais je t’aime tout de même! »

Étonnant ! lui ai-je répondu ; en ajoutant : moi, je sais que de plus en plus de bougies s’allument sur la terre, et qu’un jour elles seront plus étincelantes que toutes les ampoules électriques…

 

Tu es l’une de ces bougies, vacillante et forte, vivante et patiente, en doute et assurée.

Que tes jours soient illuminés. Puisque tu es ‘’fleur de lumière’’ !

 fleurdelumieremerveille